Éditions InTexte

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Octobre 2006 : Mounir Hafez, Ce Moi sur lequel ma vie ne peut rien & Armel Guerne, La nuit veille (préface de Jean-Yves Masson).

Novembre 2006 : La Danse de l'âme

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Les Éditions InTexte

 

 

 

 

 

 

 

 

Mounir Hafez, Ce Moi sur lequel ma vie ne peut rien

 

Édition établie par Janine Hafez et Jean Moncelon

 

La majeure partie de l’œuvre de Mounir Hafez reste inédite. Elle consiste en quelque deux cents conférences publiques et surtout privées qui composent tout l’enseignement de ce « maître et disciple dans le soufisme », né en 1911 à Alexandrie, qui a partagé son temps, jusqu’en 1952, entre Paris et Le Caire, pour s’installer définitivement en France, où il est mort en 1998.

Le présent ouvrage réunit quatre de ces conférences, qui s’échelonnent entre 1987 et 1992, autour d’un thème central de son enseignement : « Comment faire pour amener ce Moi sur lequel ma vie ne peut rien à exister ? » Il y est question de la vie intérieure, des conditions par lesquelles on accède à cette intériorité qui est un Moi en dehors du moi, mais aussi de l’Homme parfait, de la Terre céleste, ou de la Lumière de Gloire, où l’on retrouve les thèmes de la spiritualité islamique.

L’enseignement de Mounir Hafez est initiatique ; mais s’il se réfère à une tradition, c’est pour nous apprendre à nous en détacher, à ne pas nous contenter de ce que nous pouvons en retenir.

Il s’agit essentiellement d'expérimenter soi-même.

Ces quatre conférences décrivent par conséquent une méthode, commune aux spiritualités occidentale et orientale (le soufisme), ce en quoi Mounir Hafez apparaît lui-même comme un maître spirituel d’Orient et d’Occident.

 

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Armel Guerne, La nuit veille (préface de Jean-Yves Masson)

 

« Pendant que je sommeille, écrit Armel Guerne, quelque chose veille en moi, qui dort pendant que je veille. »

Les romantiques l’ont su, mais Armel Guerne est peut-être le premier à composer dans cet esprit un livre entier qui ne soit ni une théorie du rêve, ni une nouvelle clé des songes, ni surtout un simple recueil de rêves.

Ce qu’a tenté Guerne dans La nuit veille, et qui en rend la lecture si saisissante et par endroits si effrayante, c’est de s’approcher par l’écriture de la nudité du rêve, antérieure à sa formulation. De sorte que le récit de rêve ne va jamais, chez lui, sans un doute permanent sur le statut de ce récit - qui rejoint les préoccupations les plus aiguës de cette « modernité » que par ailleurs il déteste tant. Le rêve tel que Guerne tente de le cerner, si l’on écoute bien le texte, d’une oreille sensible, est en permanence l’objet d’une traque. Ce sont ici bien souvent des rêves à deux voix, dirait-on, l’une qui raconte, l’autre sous-jacente, qu’on entend à peine, mais qui pose continuellement la question lancinante : était-ce bien cela? comment le sais-tu ? ou plutôt, pour reprendre la formulation favorite de Guerne, comment le sait-ON?

Jean-Yves Masson.

 

Pour tout renseignement : http://collection-orient-occident.intexte.net