S T I F T E R   A L S   M A L E R 

L'œuvre picturale














Choix d'œuvres 

Cimetiere.jpg (4874 octets)
Trois tableaux

Felspartie

AltAussee

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Dessins

"Adalbert Stifter incarne l'esprit autrichien dans ce qu'il a de plus large et de plus exquis. Ce n'est pas un romancier provincial, quoiqu'il reste attaché aux mœurs, au langage, aux goûts de la province; plus campagnard que citadin, il adore Vienne, mais il retourne périodiquement vers les montagnes, non plus les collines du Wienerwald, mais les monts de Bohème où s'épanouit son lyrisme puissant, intime, délicat. Même s'il n'avait pas écrit les livres qui l'ont rendu célèbre, des romans de mœurs, des poèmes inspirés par la forêt, il aurait mérité d'être illustre par ses peintures; celles-ci révèlent, comme ses œuvres littéraires, une sensibilité très fine, très aiguë, en intime accord avec la nature, une faculté de communier avec l'humble réalité quotidienne; qui ferait de lui presque un naturaliste s'il n'était inspiré principalement par cette grandeur épique que recèle, pour lui, tout le réel."

Marcel Brion


SOMMAIRE : Adalbert Stifter - Bibliographie - Biographie - Stifterland




Sans titre, vers 1825

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Königssee mit dem Watzmann

"Ils étaient enfin arrivés dans le reflet vert que les feuillages massés sur la rive faisaient descendre droit dans l'eau, et continuaient toujours leur route. On entendit sonner la cloche de la Hul, suspendue entre ses quatre poutres, qui invitait à la prière du soir. Les deux rameurs rentrèrent aussitôt leurs rames et dirent à voix basse les paroles de l'Angélus ; la barque cependant allait comme d'elle-même, le long des rochers gris qui plongeaient dans le lac. Çà et là les montagnes apparaissaient, irrégulièrement éclairées ; le lac lui-même offrait à la vue des sortes de bandes lumineuses, parfois même brillantes: des étincelles s'en détachaient encore, bien que le soleil fût couché depuis assez longtemps déjà" L'homme sans postérité.


Bibliographie

Fritz Novotny, Adalbert Stifter als Maler, Verlag Anton Schroll & Co., Wien, 1941.

    Voir aussi l'étude de Dominique Pagnier, Stifter sidéré, postface de l'édition française du Condor, Séquences, 1994 et le site de l'Österreichische Galerie