BOUKHARA

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Boukhara

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Bam

La citadelle

Jardins et palais

Aperçus

 

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Guide culturel de l'Iran, Téhéran, 2006 [Nouveau]

 

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Châr Minar. Cette entrée monumentale originale, avec quatre minarets décoratifs, est le vestige d’une madrasa disparue (Khalifa Niyâz Quli), édifiée en 1307.

 

 

 

 

Minaret Kalân. Construit en 1127, haut de 48 m, il a miraculeusement échappé aux destructions des Mongols.

 

Au carrefour de plusieurs routes marchandes, Boukhara a connu son premier âge d’or culturel sous le règne des Samanides (874-999), une dynastie iranienne. Disputée et dominée par plusieurs dynasties jusqu’au début du 18e siècle, elle est prise et ravagée par Gengis Khân et les Mongols en 1220. L’époque de Tamerlan et des Timouride n’a laissé que peu de traces dans la ville, à l’exception d’une madrasa construite en 1417-1420 par Ulugh Beg, petit-fils de Tamerlan, astronome et savant. C’est avec les Ouzbeks Sheybanides (1500-1598) que la ville, devenue capitale, connaît son second âge d’or : la plupart des monuments actuellement visibles datent de leur domination et de celle de leur successeur, les Jânides (1599-1747).  

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Mausolée des Samanides, construit vers 900. Inspiré des salles à coupoles iraniennes de l’époque sassanide (224-651), il est le plus ancien mausolée du monde musulman qui nous soit parvenu intact.

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Madrasa Mir-i Arab, 1535-1536. Elle fait partie d’un ensemble composé du minaret Kalân et de la Grande mosquée (remaniée et décorée au XVIe siècle), construite selon le plan persan (avec une grande cour rectangulaire, bordée de quatre iwans et d’une salle à coupole marquant l’orientation vers La Mecque).

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Khânaqâh ou “couvent” de derviches, employé pour des rituels collectifs et des retraites spirituelles. Il fait partie de l’ensemble Lâb-i Havuz, qui comprend trois édifices disposés autour d’un bassin : la madrasa Kükeltâsh (1578-1579), le kânaqâh et un caravansérail converti en madrasa, tous deux construits par le ministre Nâdir Divân Begi (1619-1623).