"Ses œuvres, ses amours, sa présence et sa
mort ont eu tout le rayonnement profond d'une opération magique sur le romantisme, dont
il reste et demeure la perle mystérieuse. Novalis, si tout ce qu'il écrit porte ce charme
de pureté, ce souffle des hauteurs et le sanctifiant éclat de la transparence ingénue,
c'est que le poids tout entier de sa douleur est demeuré en lui. Les Disciples à
Saïs et son "roman" Henri d'Ofterdingen, restés inachevés,
d'élan pur ; Les Hymnes à la Nuit, les Chants spirituels, d'une simplicité
orphique ; la masse harmonieuse des Fragments, un bref Journal et
quelques lettres, voilà l'œuvre de ce Mozart de la pensée qu'auréole de sainteté la
plénitude d'une vie accomplie immensément."
Armel Guerne
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Oberwiederstedt
"Le deuxième
jour de mai de l’an 1772, à Wiederstedt, Dieu nous a
fait la joie de nous envoyer un fils, qui a reçu au
baptême le nom de Georges Frédéric Philippe de
Hardenberg."
▪
L'enfance
de Novalis
▪
Bad
Tennstedt
"Ma discipline préférée s'appelle au
fond comme ma fiancée : elle s'appelle Sophie - Philosophie est l'âme de
ma vie et la clef de mon propre moi. Depuis que j'ai fais sa connaissance,
je me suis aussi bien fondu dans cette discipline."
Sophie
von Kühn
▪
Grüningen (1792)
Voir aussi Grüningen
(2003)
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Julie von
Charpentier
▪
Weissenfels
"Où un enfant
dormirait-il plus en sécurité que dans la chambre de son père?" (23 avril 1800)
Voir aussi :
▪ 18 avril 1797 :
Journal intime
"L'idée m'est
venue, quand j'étais à la tombe, que par ma mort je
fournirais l'humanité de cette fidélité jusque dans
la mort - que je lui rendrais possible en quelque
sorte un pareil amour."
▪ Les témoignages de
Friedrich Schlegel et de
Ludwig Tieck
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