"Le sens
qui est le dernier, le sens naturel ou littéral, est l'enveloppe, la
base et le support des deux sens plus intérieurs"
Balzac et
Swedenborg
"Ne m'avez-vous pas ordonné cette
lutte, semblable à celle de Jacob, en me disant que le plus imparfait
dessin de cette figure, par vous rêvée, comme elle le fut par moi
dès l'enfance, serait encore pour vous quelque chose. Le voici donc,
ce quelque chose". Balzac, dédicace à la comtesse de Hanska, Séraphîta,
23 août 1835
René Guénon
"Cet exemple de Swedenborg est, somme toute,
assez instructif, car il illustre bien les dangers qu'entraîne, en
pareil cas, le défaut d'une préparation doctrinale adéquate; savant
et philosophe, c'étaient là, certes, des qualifications tout à fait
insuffisantes, et qui ne pouvaient en aucune façon lui permettre de
discerner à quelle sorte d'autre monde il avait affaire en
réalité."
Henry Corbin
"Pour Swedenborg, le situs
de l'homme régénéré est d'ores et déjà dans le sens intérieur
du Verbe divin, parce que son "homme intérieur" est ouvert
au Ciel spirituel. Même s'il ne sait pas, l'homme intérieur
spirituel est déjà dans la société des Anges, tout en vivant dans
son corps matériel. La mort, l'exitus physique, c'est le
passage, le moment auquel il devient conscient de cette appartenance.
Cela signifie que l'homme régénéré par l'intelligence spirituelle
du Verbe divin est désormais de ceux dont l'Apocalypse (XX, 6)
déclare que la "seconde mort n'a pas de pouvoir sur eux"
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