ASPERHOF

 D’après L’arrière-saison d’Adalbert Stifter

STIFTERLAND

à A.M.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 > Stifterland - Nachsommer

« Je me trouvais dans une partie de la contrée où s’alternent de douces collines et des étendues modérées, où des métairies se disséminent, où l’arboriculture fruitière épanche ses forêts à travers la contrée, où les clochers luisent dans les ramées obscures, où les ruisseaux murmurent dans les creux des vallons et où, partout, en raison de la grande échappée que donne le pays, s’aperçoit le ruban bleu et crénelé de la haute montagne.»

*

« Sur une colline était une maison qui ne semblait pas une ferme ni les communs d’un bourgeois, mais tenait plutôt de la maison de campagne d’un citadin. Naguère, j’avais souvent contemplé la maison en traversant la contrée, mais je ne m’en étais pas soucié plus avant. A présent, je la remarquais d’autant plus qu’elle était le plus proche abri depuis ma position et promettait d’offrir plus de confort que les métairies. A cela s’ajoutait un charme particulier. Comme une grande partie du pays plongeait déjà dans l’ombre à l’exception du clocher de Rohrberg, elle était encore vivement éclairée et regardait, de l’amène éclat de sa blancheur, le gris et le bleu du paysage.»

©Jean Moncelon, 2000