« Je me trouvais dans
une partie de la contrée où s’alternent de douces
collines et des étendues modérées, où des métairies se
disséminent, où l’arboriculture fruitière épanche ses
forêts à travers la contrée, où les clochers luisent
dans les ramées obscures, où les ruisseaux murmurent
dans les creux des vallons et où, partout, en raison de
la grande échappée que donne le pays, s’aperçoit le
ruban bleu et crénelé de la haute montagne.»
*
« Sur une colline était
une maison qui ne semblait pas une ferme ni les communs
d’un bourgeois, mais tenait plutôt de la maison de
campagne d’un citadin. Naguère, j’avais souvent
contemplé la maison en traversant la contrée, mais je ne
m’en étais pas soucié plus avant. A présent, je la
remarquais d’autant plus qu’elle était le plus proche
abri depuis ma position et promettait d’offrir plus de
confort que les métairies. A cela s’ajoutait un charme
particulier. Comme une grande partie du pays plongeait
déjà dans l’ombre à l’exception du clocher de Rohrberg,
elle était encore vivement éclairée et regardait, de
l’amène éclat de sa blancheur, le gris et le bleu du
paysage.»
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