Manuscrits

SOMMAIRE

Portraits de Novalis

Série 1

Série 2

Série 3

Série 4

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Documents artistiques

Musée Novalis d'Oberwiederstedt

Literaturkreis Novalis e.V. Weissenfels

Weissenfels en 1981

Musée Novalis de Weissenfels 

 

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Retour à Novalis - Iconographie et documents

 

 

      Entre les mille bonnes heures / Qu'a pu me réserver la vie, / Fidèle, une seule me reste : / L'heure en proie à mille douleurs, / Où j'ai connu du fond du cœur / Qui était mort pour nous.

      Mon univers était brisé, / Comme habité d'un ver rongeur, / Mon cœur se fanait en sa fleur ; / Tout de ma vie, et mes espoirs / Tout gisait au fond d'une tombe, / Et je restais, moi, pour souffrir.

Chant religieux, IV, extrait

Aux pires heures de détresse

Quand le coeur est près de flancher,

Quand l'angoisse est là qui nous ronge,

Du mal qui va nous emporter :

Songeant au chagrin, à la peine

Qui vont peser sur ceux qu'on aime,

Nos yeux sont voilés d'un nuage

Où ne perce plus nul espoir.

 

Oh! c'est alors Dieu qui se penche

Et nous approche Son amour;

Quand nous n'aspirons qu'à mourir,

Son Ange vient et nous assiste,

Portant le calice de Vie,

Glissant en nous le réconfort;

On ne demande pas en vain

Aussi Sa paix pour ceux qu'on aime.

 

Chant religieux, XIII

 

      

Lettre manuscrite de Sophie von Kühn à Novalis, fin 1796