Monastères du Wadi Natrun

"Oasis, forteresse, ferme, village, un monastère copte c'est tout cela en même temps." 

Église des 49 martyrs, Deir Abou Makar (Monastère de Saint Macaire) 

Deir Amba Bischoi

Deir-el-Suriani

 

©2000, Jean Moncelon

A mi chemin entre Alexandrie et Le Caire, par la route du Désert, les monastères du Wadi Natrun ont inauguré le monachisme et continuent de le perpétuer envers et contre tout : le désert, les razzias, et plus intimement les tentations, inscrivant ainsi, dans le temps et dans l'espace, la vie érémitique et son idéal d'ascèse : "Nous devons tous être comme des anges" (Jean Climaque).

 

"En ces minuscules oasis ceintes de murs hauts et blancs, on a l'impression d'être au cœur d'un paradis naïf et archaïque, au sens premier du mot paradeisos qui signifie "jardin clos", à l'origine. Tout autour, visible du haut des terrasses ou des murs, le désert sans fin. Un désert de sel et de natron qui a donné son nom à la région. Un lieu de dessèchement, de dépôts cristallins, de croûtes de sel irisées de dessins fantastiques. Un infini tatoué par les caprices de de la terre et des vents."

 Jacques Lacarrière, Les hommes ivres de Dieu, 1983 

 

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